Thématiques

 1) Interaction des processus biologiques et culturels dans la transmission des caractères génétiques (coordination : Marie-France Deguilloux, Mélanie Pruvost, Maïté Rivollat)

Les avancées récentes en paléogénétique ont permis d’avoir accès aux génomes des populations humaines du passé et ainsi d’aborder des questions anthropologiques sous de nouveaux angles. Les études présentées dans cette session insisteront sur la combinaison des facteurs biologiques et culturels impliqués dans l’évolution des populations humaines. Cette thématique pourra concerner une grande diversité de facteurs impliqués dans la transmission des caractères génétiques comme par exemple les processus démographiques: sélection, migrations, métissages ; les pathologies et épidémies ou encore les choix culturels tels que les systèmes de résidence, de filiation ou d’alliance…

 

 2) Former à l'Anthropologie au XXIe siècle (coordination : Priscilla Bayle, Christine Couture-Veschambre, Yann Heuzé)

Grâce à l’essor de nouvelles technologies (e.g. imagerie médicale, imagerie 3D, paléogénétique, biogéochimie, etc), nombre d’informations cruciales en anthropologie et en archéologie sont dorénavant accessibles. Dans cette session, nous proposons de discuter de l’intégration de ces technologies dans l’apprentissage des futurs professionnels de ces disciplines, et, plus généralement, d’échanger sur les nouvelles pratiques pédagogiques. Un accent sera mis sur les initiatives permettant une mise en situation concrète – qu’elle soit réelle ou virtuelle – des apprenants dans des environnements professionnels (terrain, laboratoire, valorisation des données de la recherche), et, plus globalement, un décloisonnement entre recherche, formation universitaire et société.

 

 3) Histoires de vie (coordination : Adeline Le Cabec, Bruno Maureille, Clément Zanolli)

L'évolution de l’humain a conduit à l’émergence de caractéristiques biologiques uniques, liées à la croissance, au développement et à la reproduction, témoignant des processus adaptatifs et de sélection de génotypes/phénotypes dans leur environnement jusqu’à la modification profonde de ces derniers et de leurs conséquences bio-écologiques. Cette session touchera aux histoires de vie, de l’échelle de l’individu à celle de la population, des hominoïdes jusqu’aux humains fossiles à actuels. Des communications sur « des histoires de vies » des acteurs de l’Anthropologie biologique pourront aussi alimenter la session.

 

4) La tombe, vecteur mémoriel (Dominique Castex, Patrice Courtaud, Mark Guillon, Sacha Kacki,  Stéphane Rottier)

Combien de temps le souvenir d’un défunt est-il entretenu ? Par quels moyens sa mémoire, voire celle d’un espace funéraire dans sa globalité, est-elle préservée, parfois glorifiée, ou à l’extrême inverse délibérément effacée ? Ces interrogations, essentielles aux réflexions sur les fonctionnements des sociétés du passé, peuvent être abordées par l’approche archéothanatologique, à travers le croisement de diverses sources : observations issues du champ de l’archéologie (structures funéraires, marqueurs de surface, mobilier accompagnant les défunts, indices de conversion des lieux, etc.) ; données biologiques concernant l’identité des défunts ; éventuelles informations consignées dans les sources textuelles (mention des lieux d’inhumation, changement de statut à plus ou moins long terme, etc.). Cette thématique pourra concerner différentes périodes chronologiques (de la Préhistoire à l’époque contemporaine) et divers contextes (p. ex. milieu rural vs milieu urbain).

 

5) Varia – session en partie consacrée aux posters (Priscilla Bayle, Dominique Castex, Patrice Courtaud, Christine Couture-Veschambre, Marie-France Deguilloux, Yann Heuzé, Sacha Kacki, Adeline Le Cabec, Mathilde Lequin, Bruno Maureille, Mélanie Pruvost, Maïté Rivollat, Clément Zanolli)

Cette session varia accueillera des présentations orales et des posters (format 0); toutes les propositions de communications  dont les sujets ne s’inscrivent dans les quatre thématiques précédentes, ou pour lesquelles le comité scientifique du colloque aura proposé aux auteurs une communication sous la forme d’un poster plutôt qu’orale. Elles peuvent donc porter sur tous les sujets de l’Anthropologie biologique selon son acception la plus large, à savoir la science qui étudie, dans le temps et dans l'espace, la diversité biologique des populations humaines actuelles et passées (depuis l'origine des Hominines) - à l’exclusion des sciences des maladies et de l'art de les guérir - et des causes et conséquences de ses interactions avec les environnements naturels et/ou culturels.

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